Tous les producteurs, distributeurs, réalisateurs, acteurs qui passent à la télévision se plaignant qu'à cause du piratage le cinéma peut disparaître, ils devraient être confrontés à la petite honte qu'ils ont pour deux raisons qui rendent ces critiques peu crédibles :
1er. En cette année 2009, Hollywood a dépassé les 10.000 milliards de dollars de revenus pour la première fois de son histoire, grâce à des succès comme 2012, New Moon, Up, Avatar, Transformers 2, etc.
Au total, 27 films américains ont rapporté plus de 100 millions de dollars. Et les quatre grandes études ont fait monter en flèche leurs bénéfices. Il a fallu moins de 300 jours à Paramount, Warner, Sony et Buena Vista pour rapporter plus d'un milliard de dollars chacun aux États-Unis et au Canada, le plus grand marché cinématographique international, représentant 1.000 % du box-office mondial.
2º. cinéma espagnol, peu importe ce que l'actuel ministre de la Culture peut, a atteint une part d'écran dont on ne se souvenait plus depuis des années grâce à des succès comme Ágora, Cell 211, Planet 51, Fuga de Cerebros, Spanish Movie, REC2, El Secreto de sus ojos, etc.
A partir de là, je dis à Mme Ángeles González Sinde, arrêtez les bêtises contre le piratage car moins de 1% des films téléchargés par les internautes dans le pays sont espagnols, et de lutter davantage car les films sont fabriqués en Espagne de qualité avec une grande publicité endossement derrière comme Cell 211, par exemple. Quand il y a un bon film, même espagnol, le public se rend dans les salles en payant 6 euros d'entrée.